
-
Dans Gaza dévastée, le chef humanitaire de l'ONU évoque une tâche monumentale
-
Grand Prix de France de patinage: Cizeron et Fournier Beaudry 3e après la danse rythmique
-
WTA 500 de Ningbo: Rybakina en finale et relancée dans la course au Masters
-
A Gaza, le chef humanitaire de l'ONU évoque "une tâche énorme"
-
Envolée, la trêve entre Afghanistan et Pakistan objet de discussions au Qatar
-
Un avion d'Air China dérouté après l'incendie d'une batterie dans un bagage en cabine
-
Gaza: une nouvelle dépouille d'otage identifiée, le Hamas doit encore restituer 18 corps
-
Décès à 103 ans du prix Nobel de physique Chen Ning Yang
-
Un ex-élu républicain condamné pour corruption voit sa peine commuée par Trump
-
La Corée du Sud rapatrie 64 ressortissants soupçonnés d'arnaques en ligne au Cambodge
-
Sur un navire-école en Méditerranée, le pape encourage à bâtir des ponts
-
Un cours de pilotage de drones, une première dans un lycée polonais
-
José Gregorio Hernandez, "le médecin des pauvres", déjà un saint au Venezuela
-
Top 14: choc de leaders entre Pau et Toulouse, le Stade français en embuscade
-
Allemagne: Niko Kovac, stabilisateur du Borussia Dortmund
-
Des millions d'Américains attendus pour défiler contre Trump
-
Funérailles à hauts risques dans l'ouest du Kenya pour l'opposant historique Odinga
-
Argentine: fébrilité et peso sous pression à l'approche des législatives
-
S&P dégrade la note de la France, avertissement au nouveau gouvernement
-
ATP 250 de Bruxelles: à domicile, le Belge Collignon rejoint les demi-finales
-
Face aux séismes, la Californie parie sur une méthode de prévention choc
-
Ligue 1: le PSG surpris mais rescapé contre un excellent Strasbourg
-
Royaume-Uni: le prince Andrew, rattrapé par les scandales, renonce à son titre royal
-
Au Japon, une rare femme yakuza sur le chemin de la rédemption
-
Frappes pakistanaises en Afghanistan, la trêve vole en éclats
-
Sénégal: le massacre de tirailleurs par l'armée française en 1944 a été "prémédité" et "camouflé", selon un rapport officiel
-
Crise avec le Venezuela: Trump assure que Maduro a "tout" proposé, nouvelle frappe
-
Sénégal: le massacre de tirailleurs par l'armée française en 1944 a été "prémédité" et "camouflé" (rapport officiel)
-
F1: Norris le plus rapide des essais libres du GP des Etats-Unis
-
Argentine: fébrilité et peso sous pression dans la ligne droite de législatives
-
La BBC épinglée par le régulateur des médias pour un documentaire sur Gaza
-
Booba, monument du rap qui souvent dérape
-
L'Afghanistan accuse le Pakistan d'avoir repris les frappes sur son sol
-
La Bourse de Paris résiste mieux que les places européennes et conclut sur un léger recul
-
En Guinée, un cirque offre un tremplin international à des jeunes défavorisés
-
Cinq ans après la disparition de Delphine Jubillar, son mari condamné à 30 ans de prison
-
Booba encore poursuivi pour harcèlement, cette fois sur Demdem, compagne de Gims
-
Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné: relaxe pour deux ex-dirigeants, un ancien dessinateur et sa compagne
-
Booba à nouveau mis en examen pour harcèlement aggravé, cette fois sur Demdem, la compagne de Gims
-
Possible rachat de SFR : la CFDT demande un rendez-vous en urgence à Bercy
-
L'accord mondial sur la décarbonation des bateaux repoussé sous pression américaine
-
Dermatose: la France suspend pour 15 jours ses exportations de bovins, la FNSEA vent debout
-
BNP Paribas accusé à New York d'être complice des violences au Soudan sous Béchir
-
Wall Street en petite hausse, entre crédit américain et tensions commerciales
-
Cédric Jubillar condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre de sa femme Delphine
-
Expiration de la trêve entre Afghanistan et Pakistan, sans décision sur l'après
-
Ligue 1: la douce revanche de Hervé Koffi à Angers
-
La trêve entre Afghanistan et Pakistan touche à sa fin, sans décision sur l'après
-
Liban: la justice ordonne la libération sous caution de Hannibal Kadhafi après dix ans de détention
-
En Irak, les agriculteurs confrontés à la hausse de la salinité de l'eau pour cause de sécheresse

L'Afghanistan accuse le Pakistan d'avoir repris les frappes sur son sol
Le Pakistan a mené des frappes sur le sol afghan vendredi soir, rompant selon Kaboul le cessez-le-feu qui avait ramené pendant deux jours le calme à la frontière, après des affrontements meurtriers.
A l'annonce de la trêve mercredi à 13H00 GMT, Islamabad avait affirmé qu'elle devait durer 48 heures mais l'Afghanistan avait estimé qu'elle serait en vigueur jusqu'à sa violation par la partie adverse.
"Il y a quelques minutes, le Pakistan a rompu le cessez-le-feu et bombardé trois endroits (dans la province frontalière de) Paktika", a affirmé à l'AFP un haut responsable taliban sous le couvert de l'anonymat, promettant que son pays "ripostera".
Plus tôt, le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid, avait déclaré : "Nous avons dit aux soldats : +N'attaquez pas, sauf si les forces pakistanaises le font. Si elles le font, alors vous avez tous les droits de défendre votre pays+".
Il avait estimé, dans un entretien avec la chaîne de télévision afghane Ariana, que des "négociations" pouvaient "régler les problèmes", sans toutefois faire état de pourparlers avec le voisin pakistanais.
A 13H00 GMT, lorsque la trêve avait expiré selon Islamabad, aucune partie n'avait fait état de sa prolongation, ni annoncé officiellement de discussions bilatérales à son sujet.
"Attendons que les 48 heures soient passées et nous verrons si le cessez-le-feu tient", avait lancé dans l'après-midi Shafqat Ali Khan, le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères, assurant "essayer de travailler par la voie diplomatique pour la rendre durable".
Jeudi, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif avait jugé que la balle était "dans le camp" des autorités de Kaboul, dénonçant une nouvelle fois le fait que "des terroristes opèrent du côté afghan de la frontière avec impunité".
"Le Pakistan attend des actions concrètes et vérifiables du régime taliban contre ces éléments terroristes", a martelé Shafqat Ali Khan, au cours d'une conférence de presse.
- "Réponse défensive" -
Le cessez-le-feu a tenu pendant deux jours, ramenant le calme dans les régions frontalières et à Kaboul, après une flambée de violences d'une rare intensité.
La confrontation avait débuté la semaine dernière après des explosions dans la capitale afghane que les autorités talibanes avaient imputées au voisin pakistanais. En représailles, elles avaient déclenché samedi dernier à la frontière une offensive, à laquelle Islamabad avait promis une "réponse musclée".
Les affrontements ont fait des dizaines de morts, des combattants mais aussi des civils, surtout mercredi.
"Notre réponse défensive ne ciblait pas des civils, nous faisons preuve d'une grande prudence pour éviter la perte de vies civiles, contrairement aux forces talibanes", a affirmé Shafqat Ali Khan.
La Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua) a recensé 37 civils tués et 425 blessés du côté afghan de la frontière en ces quelques jours, appelant les deux parties à mettre un terme aux hostilités "de façon durable".
A Spin Boldak, une ville afghane accolée à la frontière où s'étaient concentrés les affrontements, la vie avait repris son cours.
Le calme est également revenu dans la capitale afghane où, peu de temps avant l'annonce de cessez-le-feu mercredi, de nouvelles explosions avaient retenti.
Elles n'ont pas été revendiquées mais des sources de sécurité pakistanaises ont fait état de "frappes de précision" contre un groupe armé.
Certaines sources afghanes ont expliqué que le Pakistan était responsable d'au moins l'une des explosions et qu'il s'agissait de bombardements aériens mais le gouvernement n'a pas accusé officiellement son voisin, cette fois-ci.
La semaine dernière, les premières déflagrations avaient eu lieu au moment où débutait une visite inédite du chef de la diplomatie talibane en Inde, l'ennemi historique du Pakistan.
L'escalade militaire s'inscrit dans des tensions bilatérales récurrentes, alimentées par des questions migratoires et sécuritaires. Le Pakistan, confronté à une résurgence d'attaques contre ses forces de sécurité, accuse inlassablement son voisin afghan d'"abriter" des groupes "terroristes", ce que Kaboul dément.
P.Costa--AMWN